Un enfant ne peut pas contrôler son comportement, choisir la bonne stratégie d’apprentissage facilement…mais vous pouvez l’y aider ! Inhibition, Flexibilité, Mémoire de travail …mais que veulent dire ces termes barbares ? Découvrez comment ses « habiletés exécutives« , entraînées par des activités simples et ludiques, dès la maternelle, permet à l’enfant de réagir de façon adaptée et d’apprendre plus efficacement dans n’importe quelle matière.
Le cerveau au fil du temps …
- « Il est vite déconcentré en classe. La moindre chose le détourne de ce qu’il était en train de faire. Si on lui donne plusieurs consignes à la fois, il est perdu et il oublie quel était son objectif en cours de route. Le déficit de l’attention le guette…
- Il dit ce qu’il pense comme cela lui vient en tête, sans filtre…
- Il fait parfois preuve d’impulsivité voir d’agressivité. ..
- Il est intenable, bouge dans tous les sens et passe d’une chose à l’autre sans arrêt…vous pensez à de l’hyperactivité… »
- Il est parfois même anxieux…
- Votre « santé mentale » est parfois mise à rude épreuve … 😉
Ces tendances comportementales vous rappelle quelqu’un ? Pas de panique ! Il n’a pas forcément besoin d’une « thérapie » …
Ces « troubles du comportement » sont en fait avant tout des troubles cognitifs très fréquents à son âge !
En effet, ces situations mettent toutes en jeu les fonctions exécutives du cerveau qui ont pour but d’atteindre un objectif au travers la réalisation d’un certain comportement, de certaines conduites :
- Régulation des émotions
- Planification des actions
- Adaptation du comportement à la situation
- Anticipation
- …
Au-delà de nos automatismes (mettre son clignotant pour tourner à droite), nos fonctions exécutives nous permettent de choisir un comportement adapté à la situation et de réaliser un plan d’actions qui va dépendre du contexte (mettre son clignotant puis ralentir car un enfant traverse la route au feux rouge …) (Best JR1, 2010).
L’origine du comportement inadapté de l’enfant
Voilà où le bât blesse
Le cortex préfrontale (tout devant au-dessus de vos sourcils ^^) qui est la région du cerveau responsable des fonctions exécutives est immature pendant l’enfance et l’adolescence (PR1., 1990) (Gogtay N1, 2004).
Ci-dessus la maturation de la matière grise de l’enfance (5 ans) à l’adolescence et l’âge adulte (20 ans). Les zones bleues étant les plus matures et les zones rouges étant les moins matures (Gogtay N1, 2004).
Peu de zones bleues dans le cortex préfrontal d’un enfant de 5 ans, n’est-ce pas ?
C’est pourtant la zone essentielle pour le contrôle exécutif !
Pas étonnant dès lors qu’un enfant aie du mal à canaliser son énergie (et donc son attention) vers la réalisation d’une tâche et choisisse toujours le comportement le plus adapté à ce qu’il vit.
L’immaturité du cerveau entraîne des comportements inadaptés.
Parmi ces fonctions exécutives, l’inhibition de ses impulsions …regardez plutôt comme cela est difficile pour un jeune enfant grâce à cette expérience du marshmallow…
Son agitation est bien perceptible …
Mais si cette zone du cerveau est immature jusqu’à l’adolescence, voir l’âge adulte, cela ne signifie pas en revanche qu’elle ne peut pas être entraînée …même de façon précoce !
Ces « troubles comportementaux » peuvent peu à peu disparaître pour permettre une socialisation et une scolarisation épanouies. Le développement comportemental accompagnant le développement intellectuel.
Les piliers du contrôle exécutif
Pour comprendre comment entraîner cette zone du cerveau et permettre à l’enfant de « réguler » peu à peu son comportement selon la situation, planifier ses actions etc. il faut comprendre quelles sont les fonctions exécutives de base : L’inhibition, la planification, la flexibilité, la mémoire de travail, l’initiation et l’attention sélective.
Les fonctions exécutives sont donc d’abord un ensemble de savoirs-être (comportement) qui sont essentiels à l’enfant qui doit apprendre des savoirs (connaissances) et développer des savoir-faire (compétences).
Activités qui entrainent le contrôle exécutif
A l’école, mais aussi à la maison vous pouvez favoriser des jeux qui développent le contrôle exécutif chez votre enfant.
Avoir des responsabilités et pouvoir poser des choix
Pour entraîner le contrôle exécutif dans son cerveau et pouvoir contrôler son comportement, l’enfant doit pouvoir dépasser le stade du « moment immédiat », de l’instant présent pour planifier une action/situation future dans laquelle il aura des responsabilités certes (satisfaire des consignes par exemple) mais dans laquelle il pourra aussi poser des choix :
- Aller faire les courses au supermarché
- Choisir ses vêtements le matin
- Préparer ses affaires le soir pour le lendemain et mettre l’alarme du réveil
- Faire une liste des choses qu’il veut faire quand il sera au parc …
Pas besoin d’aller cherche midi à 14.00. Il suffit qu’il puisse
- Intégrer des consignes claires et constantes que l’adulte lui aura expliquées,
- Anticiper ainsi facilement une nouvelle situation et à quoi il doit s’attendre,
- Faire des choix
- Planifier ses actions.
Exemple : Préparer ses habits pour le lendemain…
- On peut demander à l’enfant de nous rappeler les règles (préparer un pull chaud s’il fait froid, changer de sous-vêtements, ne pas oublier son bonnet …)
- Fera t’il froid demain ? Dois-je m’habiller avec des vêtements faciles à enlever car j’ai cours de piscine ?
- Je préfère ne pas mettre de bonnet mais choisir un gros pull à capuche.
- Demain je commencerai par m’habiller pour j’irai me brosser les dents.
Autre exemple : Aller au supermarché…
- On rappelle à l’enfant les règles (nous allons acheter de quoi préparer le repas de ce soir et nous allons choisir un fruit comme dessert, nous n’allons pas acheter de bonbon).
- Quel est le fruit dont j’ai envie pour le dessert ?
- Ce sera une pomme
- C’est ce que j’irai chercher en premier, avant d’aller chercher le lait …
Vous m’avez compris. Nous avons l’habitude de faire mais aussi de décider à la place de nos enfants car nous voulons que tout se fasse vite et à notre façon. C’est une erreur monumentale. Il est sans doute bon de rappeler fréquemment ce qu’un enfant peut faire et à quel âge.
Jouer à s’inhiber …
Certains jeux très simples entraînent le contrôle exécutif de l’enfant en l’obligeant à inhiber lui-même certains « réflexes ». C’est le cas du jeu Jacques a dit par exemple qui demande à l’enfant d’écouter attentivement la consigne (contrôle exécutif, pensée logique) avant d’effectuer une action (pensée automatique et intuitive) :
- « Jacques a dit …met ta main sur ta tête » versus « Met ta main sur ta tête »
Comment aider son enfant à prendre confiance en lui avec “Jacques a dit …”
C’est à vrai dire, le cas de tous les jeux qui demandent de faire ou ne pas faire une action selon certaines conditions… :
- « Frappe dans tes mains une fois quand je dis le nom d’un animal et deux fois quand je dis le nom d’une plante ».
- 1,2,3 Piano
- Je te tiens, tu me tiens par la barbichette …
C’est aussi le principe des jeux collaboratifs pour lesquels on devra d’abord écouter l’autre pour ensuite collaborer et proposer ses propres idées (construction d’une histoire à deux, etc.).
Jouer à faire semblant
Imiter la réalité, faire des jeux de rôle, imaginer des scénarii, détourner le rôle d’un objet, verbaliser une situation … permet à l’enfant de développer :
– sa mémoire de travail car il doit se rappeler les rôles de chacun, les éléments clés d’une situation, d’un scénario.
– son inhibition car il doit être constant dans son rôle et inhiber des comportements qui ne seraient pas adaptés à son rôle.
– sa flexibilité car il doit s’adapter à l’évolution du scénario et aux actions des autres joueurs…
L’apprentissage d’un instrument de musique
Parmi les autres activités qui entraîne les fonctions exécutives :
- Méditation
- Sport
- Entrainement type Montessori
- Danse, …
Notons l’apprentissage d’un instrument de musique qui est une activité exigeante car elle demande une attention soutenue mais qui offre en retour la promesse de grandes facilités d’apprentissage dans tous les domaines.
Les jeux du commerce
Certains jeux disponibles dans le commerce ont été imaginés à la lumière de ces découvertes sur le cerveau et permettent plus que d’autres de développer les fonctions exécutives de l’enfant. Sans vouloir pousser à la consommation, il est naturel de rendre hommage à ce genre d’initiative.
C’est le cas des jeux Fex d’Haba qui ont été développés en collaboration avec le département des Neurosciences de l’Université de Ulm. Pour chaque jeu vous trouverez une note explicative décrivant quelles sont les fonctions exécutives qui sont entraînées.
Ne pas perturber les fonctions exécutives
Les écrans sont un fléau pour le développement des fonctions exécutives de l’enfant (Lillard AS1, 2015). Le fait de regarder la télévision par exemple, et en particulier du contenu de fiction (films fantastiques, super-héros, …) diminue significativement les capacités d’inhibition, de flexibilité cognitive, de planification et la mémoire de travail. Ces effets ont été démontrés chez des enfants de 5 à 9 ans juste après qu’ils ont eu regardé, même brièvement, des dessins animés et alors qu’ils étaient de même niveau juste avant (Rhodes SM1, 2019).
On insistera donc jamais assez sur la nécessité d’ancrer les enfants, surtout les jeunes enfants, dans la réalité, de les laisser explorer leur environnement plutôt que de les laisser devant un écran.
Des résultats spectaculaires
Les résultats d’un entraînement des fonctions exécutives sur le comportement mais aussi sur les résultats scolaires sont impressionnants !
Saviez-vous que les capacités exécutives de l’enfant sont d’ailleurs bien davantage prédictives de sa réussite scolaire que son QI ou ses capacités en lecture/écriture (C1, 2002) (Blair C1, 2008) ?!
Saviez-vous également que des difficultés exécutives, surtout celles qui apparaissent très tôt dans le développement de l’enfant vont impacter négativement et de façon irréversible son apprentissage à l’adolescence et l’âge adulte (Friedman NP1, 2007) (Moffitt TE1, 2011) (Riggs NR1, 2003)? Plutôt effrayant non ? Je suis certaine que vous verrez votre téléviseur d’un autre œil après la lecture de cet article…
Que pensez dès lors de ces publicités qui pullulent partout et mettent en avant un « entraînement cérébral sur écran pour atteindre soi-disant le QI d’Einstein… ? L’utilisation des écrans et le manque de jeu « naturel » induisant justement un faible développement des fonctions exécutives qui sont le réel indicateur du développement de « l’intelligence » (au sens cognitif du terme) !
Dans une 20aine d’écoles canadiennes, des programmes d’entraînement du contrôle exécutif via le jeu ont été instaurés et les élèves ayant suivi le programme ont été comparés à ceux ne l’ayant jamais suivi.
L’expérience a duré deux ans et a montré que les élèves qui avaient été « entraînés » (à leur insu) réussissaient bien mieux que ceux qui avaient eu un enseignement plus classique, non seulement dans leur capacité à rester concentrés longtemps sans intervention du professeur, à comprendre et exécuter plus rapidement une consigne mais aussi dans les compétences scolaires à acquérir à l’âge ciblé : lecture, écriture, …(Diamond A1, 2019).
Évaluation de l’autonomie (minutes de concentration avant nécessité d’une intervention) chez les enfants « entraînés » = « Tools » versus les enfants non « entraînés » = « Controls ». On voit qu’à l’automne (graphique de gauche, la différence d’autonomie est faible entre les enfants « entraînés » et ceux qui ne le sont pas. En revanche, au printemps, on peut observer que les enfants « entraînés » ont doublé leur capacité d’attention par rapport aux enfants ayant suivi l’enseignement classique (Diamond A1, 2019)
Évidemment cette capacité à se contrôler facilite l’acquisition de compétences en lecture et en écriture par exemple et comme illustré ci-dessus. 64% des enfants dont le contrôle exécutif a été « entraînés » sont capables d’écrire une ou plusieurs phrases consécutives comparé à 23% seulement chez les enfants dont le contrôle exécutif n’a pas été « entraîné » (Diamond A1, 2019).
Il est donc essentiel de mettre en place très tôt à l’école, des activités qui favorisent les habiletés exécutives et de favoriser à la maison les jeux naturels (de collaboration, d’imitation etc.) à l’utilisation des écrans par exemple.
Change ton comportement !
Que ce soit planifier une situation, jouer à inhiber une action automatique, imiter la réalité ou verbaliser … toutes ces activités demandant un minimum d’interaction sociale…
Il serait sans doute utile de se demander dans quelle mesure les interactions sociales trouvent encore leur place dans les jeux des enfants aujourd’hui.
Des enfants qui jouent souvent seuls, avec des objets ou des écrans… et à qui on reproche très souvent un manque de contrôle (« Il faut changer ton comportement » !) alors
- qu’ils manifestent des comportements finalement tout à fait « normaux » pour leur âge
- que leur cerveau immature a des difficultés à contrôler efficacement des actions impulsives
- et que, qui plus est, leur cerveau n’est que rarement « entraîné » à développer cette compétence…
A méditer 🙂
Des Outils Pour Apprendre
Remarque importante: Si vous pensez malgré tout que votre enfant souffre d’une pathologie psychologique ou psychiatrique, mieux vaut se référer à des spécialistes du comportement qui travaillent spécifiquement avec des enfants souffrant de troubles du comportement et poseront un diagnostique précis impliquant potentiellement une thérapie ciblée. Le but de cet article n’est en aucun cas de se substituer à une psychothérapie. L’objectif de cet article est de mettre en évidence que certaines formes de comportement qui paraissent atypiques pour les parents sont en fait tout à fait normales à ce stade de développement du cerveau. Ni plus ni moins.
Contrôle exécutif et comportement de l’enfant – Bibliographie Pubmed
Recherche expérimentale cognitive et comportementale: trouble de la régulation du comportement. Inserm
Diagnostics sur comportements répétitifs.
Best JR1, M. P. (2010). A developmental perspective on executive function. Child Dev., Nov-Dec;81(6):1641-60. .
Blair C1, D. A. (2008). Biological processes in prevention and intervention: the promotion of self-regulation as a means of preventing school failure. Dev Psychopathol, Summer;20(3):899-911. .
C1, B. (2002). School readiness. Integrating cognition and emotion in a neurobiological conceptualization of children’s functioning at school entry. Am Psychol., Feb;57(2):111-27.
Prévalence. Diamond A1, L. C. (2019). Randomized control trial of Tools of the Mind: Marked benefits to kindergarten children and their teachers. PLoS One, Sep 17;14(9):e0222447.
Friedman NP1, H. B. (2007). Greater attention problems during childhood predict poorer executive functioning in late adolescence. Psychol Sci., Oct;18(10):893-900.
Gogtay N1, G. J. (2004). Dynamic mapping of human cortical development during childhood through early adulthood. Proc Natl Acad Sci U S A., May 25;101(21):8174-9. .
Lillard AS1, L. H. (2015). Television and children’s executive function. Adv Child Dev Behav., 48:219-48.
Moffitt TE1, A. L. (2011). A gradient of childhood self-control predicts health, wealth, and public safety. Proc Natl Acad Sci U S A., Feb 15;108(7):2693-8.
PR1., H. (1990). Morphometric study of human cerebral cortex development. Neuropsychologia., 28(6):517-27.
Rhodes SM1, S. T. (2019). Immediate impact of fantastical television content on children’s executive functions. Br J Dev Psychol., Dec 24.
Riggs NR1, B. C. (2003). Concurrent and 2-year longitudinal relations between executive function and the behavior of 1st and 2nd grade children. Child Neuropsychol., Dec;9(4):267-76.
Mots-clé: Thérapies comportementales, approche comportementale, trouble envahissant du développement, troubles envahissants du développement, thérapie comportementale et cognitive.
Merci Sarah pour cet article. Je comprend le pourquoi de mes problèmes de planification et organisation révélés par un bilan psycho auprès d’une professionnelle et donc l ‘intérêt de diminuer les écrans à mon fils. Il est vrai que ces notions de fonctions exécutrices sont véritablement importantes dans nos vies actuelles. Je vais devoir être un peu moins laxiste.
J’aime beaucoup le thème de cet article (et de ton blog que je viens de découvrir). Je m’intéresse moi-même au cerveau pour réussir à doper sa confiance en soi, via le mbti (je ne sais pas si tu connais).
Superbe article que je garde sous le coude merci ! J’apprécie aussi beaucoup ton infographie du début 😉
Par contre pour ce qui est des écrans, je pense moi qu’il y a écran et écran. On est d’accord, la télévision ça n’aide pas franchement. Nous l’avons d’ailleurs bannie pour tout le monde dès que nous n’en avons plus eu besoin pour « hypnotiser » notre fille pendant qu’on lui coupait les ongles 😂. Mais savoir interagir avec les écrans (de type mobile, tablette, ordinateur ou même consoles) je pense que c’est utile. Prenons un exemple : à 2 ans et demie, notre fille sait déverrouiller mon téléphone, mettre l’appareil photo puis le flash. Elle sait aussi faire sonner la montre de Papa (alors que moi je ne sais pas 😛). Et pour faire cela elle doit se concentrer, composer avec les contraintes imposées par l’appareil, et suivre un processus étapes par étapes : si elle ne le fait pas dans l’ordre, elle n’a pas le résultat escompté.
Bonjour Gabrielle, merci pour ton commentaire. Il est clair que laisser l’enfant devant la télévision ou lui accorder quelques minutes de jeux sur un iPad, ce n’est pas la même chose. D’ailleurs, si les jeux vidéos ne présentaient pas tous les inconvénients qu’on leurs connaît, eux aussi peuvent améliorer certains composants de l’attention au travers du contrôle exécutif. Ceci étant dit, quel que soit l’écran, il est nocif pour un enfant en bas-âge d’avoir trop de virtuel et pas assez de jeux dans le réel que ce soit interactif ou non 🙂
La lecture de ton article est d’une aide précieuse pour expliquer le comportement des enfants. On a beau savoir que « les enfants sont des enfants » et donc qu’il est normal qu’ils aient du mal à s’impliquer longtemps dans une tache, à la faire de A à Z ou sans l’entrecouper de mille autres choses; ton article permet d’avoir sous les yeux certains éléments de sa nature d’enfant et aide à mieux le comprendre.
Excellent la vidéo avec le marshmollow 😀 pauvre gosse quand même ! :-D:-D:-D
Bonjour Pierre, ah ah oui l’expérience du marshmallow est un brin sadique je l’admets :-D. C’est l’objectif même de l’article, faire comprendre qu’on ne peut pas exiger d’un enfant ce qu’il n’est pas encore capable de faire. En revanche on peut l’y aider en s’investissant en tant que parent. C’est aussi montrer que les facilités d’apprentissage dépendent parfois de choses auxquelles on ne pense pas forcément en tant que parent.